L’ORIGINE DU MOT BIBLE
Le mot « Bible » vient du grec biblos. Ce mot a connu, au fil du temps, plusieurs mutations. Il désignait à l’origine les feuilles de papyrus sur lesquelles on écrivait. Ce n’est peut-être pas un hasard si l’on a nommé Byblos, la ville phénicienne qui, dès le VIe siècle av. J.C., exerçait sur la côte méditerranéenne le contrôle du commerce du papyrus entre l’Égypte et le monde grec.
Comme ces feuilles de papyrus servaient de support à la transcription des Écritures, le singulier biblion fut de plus en plus utilisé par la Septante (version grecque de l’Ancien Testament) pour désigner le livre de la Loi (Dt 28,58) ou le livre de Moïse (2 Ch 35,12) ou encore les livres saints (1 Mac 12,9) ou les livres sacrés (2 Mac 8,23).
Le terme biblos ne désignait donc plus le support sur lequel on écrivait, mais ce qui était écrit à savoir l’Écriture elle-même. Au Ier siècle, on utilisa le pluriel bibloi pour désigner l’ensemble des livres de l’Ancien Testament (Flavius Josèphe, Antiquités juives 1,132), le singulier ne servant plus qu’à nommer l’un d’entre eux. Finalement, au IIe siècle, le mot biblia fut utilisé par les Pères de l’Église (Clément d’Alexandrie, Origène) pour désigner l’ensemble des écrits de l’Ancien et du Nouveau Testament. Ce dernier sens est celui que la tradition a conservé jusqu’à maintenant.
La Bible contien 66 livres
LES GRANDES ARTICULATIONS DU PARCOURS DE LA GENÈSE À L’APOCALYPSE
- Les profondeurs de l’actualité – Les onze premiers chapitres de la Genèse
- Vers la liberté – Le décalogue
- Dieu nous parle aujourd’hui – Les prophètes
- Le chemin des profondeurs – Les écrits de Sagesse
- De la grande visite – Les évangélistes Marc, Matthieu et Luc
- On souffle et on respire – Les Actes des Apôtres et Paul
- « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire » Jean 16, 12 – L’Évangile selon saint Jean et l’Apocalypse.
- L’Ancien Testament est composé de 39 livres, de Génèse à Malachie.
- Le Nouveau testament est composé de 27 livres, de Mathieu à l ’Apocalypse.